Les Témoins de Jéhovah frappent à votre ordinateur...

par Philippe Barbey, Focus sociologique, 23 juin 2020

Dans un article d'il y a cinq ans à propos d'internet et des Témoins de Jéhovah [1], il s'agissait de recenser ce que disait Internet sur ce groupe religieux.  Aujourd'hui, à l'ombre du COVID-19, il est intéressant de préciser, au niveau sociologique, où en sont  les Témoins de Jéhovah quant à leur présence religieuse sur Internet. Si les Témoins de Jéhovah ne viennent plus (pour l'instant) frapper à votre porte, ils le font à votre ordinateur...

 

Dans un article récent du POINT[2], David Douyère[3] écrivait à propos des contenus religieux en ligne en temps de COVID-19 : " Confinement oblige, de nombreux cultes ont dû se tenir « en ligne » ces derniers mois" et que pour "assurer une forme de continuité en cette période de crise et d'absence de rassemblements, les religions ont eu recours à des dispositifs numériques." Et d'expliquer que le numérique s'est immiscé dans le religieux depuis le début des années 2000, "pour diffuser un message, proposer images et discours, unifier les pratiques, constituer des communautés, prescrire. "

 

David Douyère fait une incise dans son article : " Évidemment, certains groupes religieux ont eu à surmonter leur rejet initial ou ponctuel du numérique, voire de l'informatique, notamment s'ils étaient assimilés à des ressorts maléfiques (les Témoins de Jéhovah, par exemple)." David Douyère ne fait ensuite plus référence aux Témoins de Jéhovah. Il parle principalement de la présence des communautés catholiques sur le net.

 

Alors, où sont les Témoins de Jéhovah s'ils ne sont plus à notre porte ? Quel rapport ont-ils avec l'informatique et le numérique ? Les considèrent-ils comme " maléfiques " ?

 

En ce qui concerne l'informatique, disons d'emblée que les Témoins de Jéhovah ont été des précurseurs et des leaders dans ce domaine, dès 1982. Ce sont eux qui, par exemple, ont inventé le MEPS ou Multilanguage Electronic Phototypesetting System, Système électronique de photocomposition multilingue[4]. C'est un système électronique grâce auquel on effectue les travaux préalables à l’impression offset. La première unité centrale de ce système était un ordinateur contenu dans un cube d’environ un mètre de côté. La composition du texte écrit se fait électroniquement sur des terminaux graphiques. Après quoi la photocomposeuse transfère chaque page sur un support qui sert de base à la fabrication des plaques pour l’impression. L’ordinateur, les terminaux et la photocomposeuse du système MEPS étaient conçus et fabriqués par les Témoins de Jéhovah eux-mêmes à Watchtower Farms, dans le nord de l’État de New York.

 

Le MEPS possède une souplesse d’utilisation bien supérieure à celle d’une simple machine à écrire. Il permet de corriger facilement et rapidement les fautes typographiques. Le texte terminé se “déverse” dans des cadres rectangulaires ou d’autres formes, selon les espaces réservés aux illustrations.

 

Jusqu'à ce jour, le MEPS est unique en son genre, car il peut traiter des textes rédigés dans toutes les langues. La valeur des touches du clavier d'un terminal MEPS peut être modifiée électroniquement de manière à être utilisé dans l’une quelconque des langues pour lesquelles l’ordinateur a été programmé, soit dans des centaines de langues y compris l’arménien, le coréen, le russe et l’arabe et même dans des langues qui ne possèdent pas d’alphabet, par exemple le chinois et le japonais.

 

Parlons maintenant du numérique. Et parlons de la présence des Témoins de Jéhovah sur internet. Dès 2004, les Témoins de Jéhovah avaient créé un site à l'adresse watchtower.org. On y trouvait des brochures, des tracts et différents articles d'intérêt général en 20 langues. Sur ce même site, la brochure Ce que Dieu attend de nous était publiée en 220 langues[5]. Sur l'année 2007, www.watchtower.org recevait plus de 22 millions de visites, soit plus de 60.000 par jour en moyenne. En 2008, le site internet officiel des Témoins de Jéhovah publiait en 314 langues[6]A partir de janvier, il était possible de télécharger des enregistrements audio en 17 langues. Chaque mois, plus d'un million de publications ou d'articles étaient téléchargés[7] et 94 personnes par jour remplissaient un formulaire en ligne intitulé Aimeriez-vous en discuter ? pour demander un cours biblique.

 

En 2009, le site des Témoins de Jéhovah contenait plus de 700 articles en 383 langues et la Bible pouvait être lue en ligne dans 11 langues. 24 millions de personnes avaient visité le site, un accroissement de 33% sur 2007. Le nombre de demandes d'étude de la Bible augmentait de 55%[8]. Et la même année, était mis en ligne le nouveau site officiel des Témoins de Jéhovah jw.org. Il était désormais possible de télécharger de l'audio, de la vidéo, la Bible en 27 langues, y compris en langue des signes sous deux formats vidéo courants[9]. En 2012, les sites watchtower.org et jw.org fusionnaient, seul demeurait jw.org. Désormais, on pouvait lire des articles en 400 langues, un record mondial déjà pour l'époque.

 

Les Témoins de Jéhovah faisaient remarquer : "Un tiers de la population mondiale utilise Internet, qui est devenu la première source d’informations pour beaucoup, et notamment les jeunes. Grâce à notre site, tout internaute peut obtenir des réponses fiables à des questions bibliques, en savoir plus sur l’organisation de Jéhovah et faire facilement la demande de cours bibliques gratuits. La bonne nouvelle atteint ainsi des endroits où les gens ont peu de chances d’entendre le message du Royaume."[10] Ainsi, les Témoins de Jéhovah avaient pris le virage de l'internet, sans considérer ce média comme 'maléfique'.

 

En 2013, les Témoins de Jéhovah notaient : " Dans beaucoup de pays, de plus en plus de gens préfèrent aller sur Internet quand ils cherchent un renseignement. En un simple clic, ils ont accès à des sources d’informations disponibles uniquement sur le Web. Un grand nombre de livres, de revues et de journaux peuvent être lus en ligne. Vu cette tendance, nous avons complètement transformé notre site www.jw.org /fr pour qu’il soit plus attractif et plus simple d’utilisation."[11] On pouvait maintenant y lire des publications en 430 langues.

 

Et les Témoins de Jéhovah prenaient alors une décision historique. Des articles allaient être publiés uniquement sur leur site et non plus au format papier. Du coup, l'édition publique de La Tour de Garde, le journal officiel des Témoins de Jéhovah qui paraît depuis 1879, passait de 32 pages à 16 pages, en 204 langues.

 

En 2014, un numéro spécial de Réveillez-vous ! titrait en couverture : Un site web unique. Et faisait le point sur ce qu'il était possible de faire sur jw.org : lecture de la Bible en 50 langues et des articles en 500 langues, regarder des vidéos y compris en 70 langues des signes, écouter de l'audio, lire des bandes dessinées, télécharger gratuitement des livres, des revues et des fichiers audio, consulter une bibliothèque en ligne en plus de 100 langues. Des rubriques étaient créées pour les couples, les parents, les jeunes, ceux qui veulent connaître la Bible, ceux qui se posent des questions sur les Témoins de Jéhovah. Chaque jour, 700.000 personnes se connectaient à jw.org.[12]

 

Victimes de leur succès, les Témoins de Jéhovah faisaient le point en 2018 dans un article intitulé  Pourquoi n’est-il pas permis de poster des publications éditées par les Témoins de Jéhovah sur un site web personnel ou sur des médias sociaux ? La réponse était simple. Les publications religieuses des Témoins de Jéhovah sont gratuites et l'ont toujours été. Mais ce n'est pas une raison pour les copier n'importe où. Les Témoins de Jéhovah rappelaient que c'est une violation des Conditions d’utilisation qui interdisent explicitement de " poster des illustrations, des publications électroniques, des marques, de la musique, des photos, des vidéos ou des articles [du site jw.org] sur Internet (sur un site de partage de fichiers, un site de partage de vidéos, un réseau social ou tout autre site) ".

 

Les Témoins de Jéhovah justifiaient ces restrictions en expliquant que les contenus de leurs sites sont protégés par les droits d'auteurs. Ils se plaignaient que des détracteurs utilisaient les articles de jw.org pour les déformer et même le logo jw.org était utilisé dans des publicités. Les éditeurs menaçaient de poursuite devant les tribunaux ceux qui continueraient à utiliser leur site officiel illégalement. Et de préciser que les seuls sites utilisés par les Témoins de Jéhovah étaient jw.org, tv.jw.org et wol.jw.org et trois applications officielles JW language, JW Library et JW Library Sign Language, tous gratuits et sans aucune publicité. Il était précisé en outre, qu'aucune page web personnelle, ni média social n'était autorisé au nom des Témoins de Jéhovah. Par contre, il était possible, et c'est toujours le cas, d'envoyer à quelqu’un une copie électronique d’une publication ou un lien vers un contenu de jw.org par e-mail.[13]

 

En 2019, les Témoins de Jéhovah innovaient encore leur façon de propager l'évangile. Ils mettaient en ligne, en anglais puis en portugais, une section de cours bibliques. Sur leurs raisons, ils s'expliquaient auprès de leurs fidèles : " Parlons des cours bibliques en ligne sur jw.org. Pourquoi cette rubrique a-t-elle été conçue ? Chaque mois, des dizaines de milliers de gens dans le monde cherchent des cours de la Bible sur Internet. Cette rubrique de notre site peut donc leur faire connaître la vérité de la Parole de Dieu. Certaines des personnes à qui tu prêches peuvent hésiter à accepter les cours bibliques personnalisés que tu leur proposes. Si c’est le cas, montre-leur la rubrique de notre site ou envoie-leur un lien vers ces cours bibliques en ligne. "[14]

 

A ce jour, jw.org est le site le plus traduit du monde, devant Google, Wikipédia, ou même le site des Nations Unies. Il a passé la barre des 1000 langues, avec 1022 langues, et on peut y lire la Bible en 160 langues, le tout toujours gratuitement et sans aucune publicité. Il peut donc sembler surprenant qu'un spécialiste de la communication numérique dans le domaine du religieux ne cite pas ce fait unique à propos du paysage des sites religieux en ligne. Mais peut-être n'était-ce pas la ligne de son propos.

 

Que dire maintenant du fait que les Témoins de Jéhovah considéreraient le numérique comme 'maléfique' ? Quand on procède à une analyse des articles écrits par les Témoins de Jéhovah à propos d'internet[15], on constate que les Témoins de Jéhovah sont là où on les attend. En effet, il faut rappeler qu'il s'agit d'un groupe religieux qui se veut authentiquement chrétien[16]. A ce titre, pas question de badiner sur la morale sous peine d'excommunication. Chez les Témoins de Jéhovah, on ne couche pas si on n'est pas légalement marié avec un conjoint de l'autre sexe. Pas question non plus de regarder de la pornographie. Les Témoins se veulent un 'peuple pur', des chrétiens qui ne transigent pas avec les principes moraux de la Bible.

 

Aussi, en 2012, les Témoins faisaient une mise en garde : " Prenons l’exemple d’Internet. C’est un moyen pratique pour communiquer, s’instruire ou se divertir. L’organisation de Dieu le met d’ailleurs à profit, et avec d’excellents résultats. Toutefois, de nombreux sites sont moralement et spirituellement dangereux. Les sites pornographiques menacent à l’évidence la santé spirituelle (...). "[17]

 

Selon un article de l'Express, en 2007, environ 12% des sites Internet et 25% des recherches étaient de nature pornographique. 89% de ces sites étaient créés aux États-Unis.[18] Il faut bien reconnaître que des mises en garde de plus en plus importantes sont faites aujourd'hui contre les sites communautaristes haineux, racistes, sexistes, ou pornographiques.

 

Dans son rapport d'étude de juin 2017 intitulé Socialisation adolescente et usage du numérique rédigé par Claire Balleys [19], l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire -INJEP posait la question : " L’exposition à la pornographie : quelles conséquences sur la socialisation sexuelle ? " et répondait : " L’exposition à la pornographie à l’adolescence influence l’entrée dans la sexualité lorsque les modèles qu’elle promeut ne sont pas l’objet de discours alternatifs et critiques. (...) Le fait est que le modèle pornographique ne transmet pas une image positive de la sexualité et véhicule des rapports souvent violents ne reflétant ni la réalité ni la pluralité des pratiques (Allen, 2006 p. 79)." [20]

 

En ce sens, on peut comprendre que les Témoins de Jéhovah parlent d'un usage dévoyé de l'internet comme quelque chose de 'maléfique'. Et ils ne sont pas les seuls à le faire, beaucoup d'autres mouvements religieux font la même constatation.

 

Aleteia, qui se présente comme le premier site catholique au monde[21], publiait un article intitulé Pornographie : où est le mal ?[22] L'article traduit de l'américain par Elisabeth Delavigne, commençait ainsi et donnait le ton général : " L’industrie de 97 milliards de dollars dans le monde détruit la vie de nombreux hommes, femmes et enfants.   Si vous pensez n’avoir jamais vu les effets néfastes causés par la pornographie – si vous pensez qu’il s’agit d’une habitude personnelle qui n’affecte pas les autres – vous n’avez qu’à ouvrir un site d’informations, ou regarder autour de vous, pour constater la destruction laissée dans son sillage."

 

Et poursuit avec des paragraphes insistant sur les effets néfastes sur les individus, et sur les mariages : dépendance sexuelle, dépendance à la pornographie, exploitation des victimes, à grands coups de citations et de chiffres. Et terminait avec cette conclusion : II y a de l'espoir pour la pureté. A la clé, la confession, une vie de prière régulière, le soutien psychologique d'un professionnel ou d'une association comme Sexoliques anonymes.

 

Dernière phrase de l'article en question : " La pornographie est une infâme déformation de quelque chose qui devrait être fécond: l’intimité sexuelle conçue par Dieu comme expression de l’amour conjugal." Les Témoins de Jéhovah auraient pu l'écrire. Leur point de vue sur un internet nocif n'est pas plus 'maléfique' que celui des grandes confessions chrétiennes.

 

Enfin, David Douyère fait remarquer que pendant le confinement dû à la pandémie de COVID-19, " le numérique a été fortement mobilisé. (...) Cela s'est opéré à la fois par des médias dédiés (sites d'information religieuse, sites d'études, site de communautés, église et paroisses…) et par l'insertion dans des médias généralistes, notamment dits « sociaux », tels que Facebook, Twitter, Instagram ou YouTube ".

 

C'est peut-être là que le point de vue des Témoins de Jéhovah sur l'internet est vraiment différent de celui des autres confessions chrétiennes. En effet, les Témoins ne veulent clairement pas d'initiative numérique privée de la part de leurs fidèles et ils leur ont demandé expressément de fermer toute page personnelle reprenant des articles de jw.org.[23] Donc, pas de relais de la pensée jéhovéenne sur Facebook ou autre Instagram. Dans l'ensemble, la consigne a été suivie et les sites parallèles à jw.org ont progressivement disparu, pour laisser place à une source unique et mondiale, le site officiel des Témoins de Jéhovah jw.org, chargé de diffuser la bonne parole au monde entier.

 

On l'a vu, les Témoins de Jéhovah, n'avaient pas de rejet a priori du numérique ou de l'informatique. Le MEPS, jw.org, entre autres en sont une preuve claire. Ce que les Témoins rejettent catégoriquement, c'est l'utilisation nocive que l'on peut en faire. En cela, ils sont assez proches des catholiques et des autres confessions chrétiennes mondiales. En ce temps de restrictions sociales dues au COVID-19, ils se rassemblent toujours deux fois par semaine mais par visioconférence et ont cessé leur activité d'évangélisation domiciliaire.

 

Est-ce que cela signifie que les Témoins de Jéhovah ne reviendront plus frapper à notre porte ? Il y a peu de chances. Ils reviendront quand ils auront la certitude que la pandémie est éradiquée. La prédication de l'évangile de porte en porte est leur marque de fabrique[24]. En attendant, ils frappent à votre ordinateur..

 



[1] Les Témoins de Jéhovah sur Internet - Une étude de cas : les Témoins de Jéhovah sur le moteur de recherche de Google, Philippe Barbey, Focus sociologique, avril 2015.

https://barbeyphilippe.jimdofree.com/les-témoins-de-jéhovah-sur-internet-une-étude-de-cas-les-témoins-de-jéhovah-sur-le-moteur-de-recherche-de-google/

[2] Quand le numérique vole au secours du religieux, David Douyère, The conversation France, 14/06/2020, Le Point.fr.

https://www.lepoint.fr/societe/quand-le-numerique-vole-au-secours-du-religieux-14-06-2020-2379792_23.php

[3] David Douyère est enseignant chercheur, Directeur de l'unité de recherche Prim, Pratiques et ressources de l'information et des médiations (EA 7503),

https://www.univ-tours.fr/recherche/animer-la-recherche/nos-unites-de-recherche/ea-7503-pratiques-et-ressources-de-linformation-et-des-mediations-prim

https://www.univ-tours.fr/site-de-l-universite/m-david-douyere--484442.kjsp

[4] Le Meps : ses possibilités et ses limites, in Réveillez-vous, 08 mars 1986, pp. 24-27, revue publiée par les Témoins de Jéhovah.

[5]  Un moyen de les aider, Le Ministère du Royaume, mai 2004, p.3, Ed. Les Témoins de Jéhovah -TJ.

[6]  Coup d'œil sur le monde, Réveillez-vous!, 08 novembre 2008, p.30, Ed. TJ.

[7]  Événements marquants de l'année écoulée, Annuaire 2009,pp.8-9, Ed. TJ.

[8]   Événements marquants de l'année écoulée, Annuaire 2010,pp.12-15, Ed. TJ.

[9]   idem.

[10]  Notre site officiel : Conçu et utile pour tous, Le Ministère du Royaume, décembre 2012, p.3, Ed. TJ.

[11]  A nos lecteurs, La Tour de Garde, 1er janvier 2013.

[12]  Un site web unique, Réveillez-vous !, janvier 2014, pp.2-6.

[13]  Questions des lecteurs, La Tour de Garde, avril 2018.

[14]  Sois bien occupé durant les derniers des 'derniers jours", La Tour de Garde, octobre 2019, p.11, § 11.

[15] Entre 1986 et 2015, 187 articles des publications des Témoins de Jéhovah ont parlé de l'usage de l'internet.

[16]  Les Témoins de Jéhovah, Pour un christianisme original, Philippe Barbey, Paris, L’Harmattan, collection religion & sciences humaines, 2003.

https://barbeyphilippe.jimdofree.com/ouvrages-publies/

[17]  Conduisez-vous en citoyens du Royaume, La Tour de Garde, 15 août 2012, p.14.

[18]  Les chiffres de la pornographie en ligne, L'Express, 14/05/2007.

https://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/les-chiffres-de-la-pornographie-en-ligne_1433387.html

[19]  Claire Balleys est docteure en sociologie de la communication et des médias.

https://claireballeys.com/publications/

[20] Socialisation adolescente et usage du numérique, Claire Balleys, rapport d'étude, juin 2017, Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire -INJEP.

https://injep.fr/wp-content/uploads/2018/07/synthese-2017-04-socialisation-numerique.pdf

[21]  Aleteia est publié en 8 langues. Il compte 500.000 abonnés à sa newsletter quotidienne et 3.400.000 fans sur Facebook. https://fr.aleteia.org/qui-sommes-nous/

[22]  Pornographie : ou est le mal ?, Actualités, Aleteia, 03 avril 2013.

https://fr.aleteia.org/2013/04/03/pornographie-ou-est-le-mal/

[23]  Ne poursuivons pas des 'choses sans valeur", Le Ministère du Royaume, septembre 2002, p.8, §6, Ed. TJ.

[24] Les Témoins de Jéhovah, Une analyse sociologique; Max Weber et les charismes spécifiques – La mondialisation d’un christianisme de conversion : un charisme d'évangélisation?, Philippe Barbey, Villeneuve d'Ascq, Editions ANRT, 2011. https://barbeyphilippe.jimdofree.com/ouvrages-publies/

[25]  Philippe Barbey est professeur, diplômé de sciences religieuses de l'EPHE, docteur en sciences sociales de Paris 5 Descartes - Sorbonne, Ecole Doctorale - ED 180 - Sciences Humaines et Sociales : Cultures, Individus, Sociétés , Groupe d'étude des Sociologies Compréhensives et Phénoménologiques, CEAQ - Centre d'Étude sur l'Actuel et le Quotidien [EA 1511] ,

https://philippebarbey.jimdofree.com/ 

 

Référence universitaire pour citer cet article :

- Barbey Ph., La présence religieuse des Témoins de Jéhovah sur internet : jw.org, Focus sociologique, consulté le [date].

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